Petite synthèse à ma façon :
D’un côté, 13 Md EUR de déficit.
En face :
· 20 Md EUR de fraude aux prélèvements sociaux
· 20 Md EUR d’exonérations de cotisations
· 2 Md EUR de fraude aux prestations
· 10 Md EUR de surcoût des médicaments
Le compte est vite fait, ou l’art et la manière de fabriquer un déficit...
Je sais, je sais, c’est une présentation caricaturale, mais je signe et persiste :
· La fraude aux prélèvements n’est certes pas récupérable intégralement, car sans cette fraude certaines activités concernées ne pourraient subsister. Mais on pourrait alors se demander pourquoi notre politique de formation professionnelle échoue au point de devoir se contenter d’offrir des emplois si peu qualifiés qu’il faille les exonérer de cotisations sociales pour leur permettre de soi-disant faire face à la concurrence internationale ?
· Même remarque pour les exonérations. De plus, si elles étaient vraiment efficaces, pourquoi le chômage des non qualifiés persiste-t-il au même niveau, malgré l’importance de cette aubaine ?
· Quant à la fraude aux prestations qui nourrit tous les fantasmes, de la contrefaçon des cartes vitales aux arrêts de travail indus, indépendamment du caractère discutable de nombre de ces allégations, on voit clairement ce que représentent leurs ordres de grandeur par rapport à ceux des autres catégories.
· Cerise sur le gâteau et pas la moindre : les surcoûts de l’industrie du médicament : là, on touche carrément à la corruption qui semble gangrener les plus hautes sphères de l’Administration, pour ne pas parler de l’Etat.
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