Concernant la mère et son enfant, les mots "suffisamment bonne" et "potable" me gênent car porteurs de jugement dans mes représentations.
Si le droit à l’amour me semblait être une évidence, c’est vrai que je n’avais jamais pensé à/réfléchi sur le droit à la haine.
Merci de parler de la "peur" des parents, démunis. Cela aussi, on n’en parle jamais à la fac. On nous répète sans cesse de repérer la maltraitance, les enfants en danger et de les protéger (ce qui je pense est en effet fondamental) mais on ne parle pas des parents, de leurs possibles angoisses/peurs. Merci d’apporter cet éclairage-là qui me permettra d’être plus à l’écoute de cette potentielle souffrance...et, on peut rêver, de la repérer pour tenter d’aider à la soulager avant qu’elle ne retentisse trop sur les enfants ?
L’illustration du "concept de mort d’âme" -que je ne connaissais pas- est très intéressante.
"Une case en moins" : cette expression est porteuse de représentations datant du collège, où elle était utilisée pour qualifier des personnes ayant des difficultés de compréhension. Est-ce utilisé volontairement ici ?
Ma remarque va peut-être être naïve car je ne connais pas la psychanalyse, et je trouve cet encadré intéressant mais j’ai du mal à voir son application pratique pour le soin. En effet, imaginer me retrouver face à un enfant dans cette situation me laisse dépourvue sur les possibilités de soins à proposer/partager avec lui.
Cronopes : que signifie ce terme ? cela qualifie-t-il des parents en adoration devant leurs enfants ?
Je trouve cette situation dure car emprunte de déterminisme et cela me rend triste de croire à cela. Mais peut-être que cela reflète la réalité et que je suis trop utopiste ?
Merci de me faire découvrir la psychanalyse !
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